les aventures croustillantes de Cecilia y Marquito au pays de la viande grillée

17 septiembre 2005

Mina argentée


Sur les bords du rio de Mina Clavero, on a trouvé des paillettes nacrées. Elles se détachent en strates des rochers du coin. Le dialecte indigène "Milac Nevera" dont est issu le nom de cette petite ville signifie "eau qui brille". Il doit y avoir un lien.
On est basés à l'hôtel Porteño tenu par la gentille Marta. On se sent bien dans cette belle maison avec son patio ombragé entouré d'arcades. Un petit passage donne sur la grande rue où les commercants se préparent à recevoir les estivants argentins. Cette région est boudée par le tourisme international, et tout le monde s'étonne de notre présence.
Le premier jour, on s'installe sur une berge pour écrire et se laisser distraire par une procession de fourmis.
Sur la rive opposée des enfants jettent des galets dans l'eau en criant leur souhaits :
- Deseo que papa sea fuerto ! / Je souhaite que papa soit fort !
- Quiero una camionetta quatro por quatro ! / Je veux un 4x4 !
- Deseo que se complan todos ahora ! / Je souhaite qu'ils se réalisent tous maintenant !
- No se comple nada ! / Rien ne se réalise !
Depuis l'hôtel, on fait quelques ballades d'exploration de la sierra en remontant les rios de Nono et Mina. Nous trouvons un chemin entre les rochers et de pierre en pierre, d'une rive à l'autre. On traverse des hautes herbes puis des épineux. On passe les barrières des pâturages. Première baignade !
On finit par suivre le chemin des bêtes pour une difficile ascension, sous le soleil, à l'aboutissement douteux. On parvient malgré tout à quelque hauteur permettant une vision panoramique. Mais il est tard, on a peu de temps pour rentrer avant la tombée de la nuit. Il reste 4 heures de marche. Course avec le soleil. (Violons) Rasant, il frôle les pierres blanches, caresse l'eau bleu-vert. Des canards sauvages s'envolent et nous rappelle les aigles (?) qui nous survolaient plus tôt.
Une famille du coin marche sur les conduites d'eau longeant les rives escarpées. Le père nous indique que c'est le chemin le plus court pour Mina et nous les suivons.
Arrivée au coucher du soleil. Dans les rues poussièreuse de la ville, des chevaux, des étalages, des vieilles voitures.

1 Comments:

Anonymous Anónimo said...

Bon, Cécile a l'air de bien aller,mais....
On est inquiet pour Marquito
On ne le voit jamais en photo
Bonnes randos........
MAMITO

10:51 a. m.

 

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