26 octubre 2005
23 octubre 2005
Dedicace a Jacques D et Benoit L
Le monde entier est un cactus
Il est impossible de s'asseoir
Dans la vie, il y a qu'des cactus
Moi je me pique de le savoir
Aïe aïe aïe, ouille, aïe, aïe
Dans leurs coeurs, il y a des cactus
Dans leurs portefeuilles, il y a des cactus
Sous leurs pieds, il y a des cactus
Dans leurs gilets, il y a des cactus
Aïe aïe aïe, ouille ouille ouille, aïe
Pour me défendre de leurs cactus
A mon tour j'ai mis des cactus
Dans mon lit, j'ai mis des cactus
Dans mon slip, j'ai mis des cactus
Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe
Dans leurs sourires, il y a des cactus
Dans leurs ventres, il y a des cactus
Dans leurs bonjours, il y a des cactus
Dans leurs cactus, il y a des cactus
Aïe aïe aïe, ouille, aïe
Le monde entier est un cactus
Il est impossible de s'asseoir
Dans la vie, il y a qu'des cactus
Moi je me pique de le savoir
Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe
22 octubre 2005
20 octubre 2005
Cabalgata / Chevauchée
On a planté la tente à côté de la cabane du 'gaucho' Miguel. Miguel, 35 ans, qui il y a quinze ans a vendu tout ce qu'il avait a Buenos aires pour s'acheter un bon cheval et parcourir l'Argentine, a appris à ferrer sur le tas et s'est fait guide équestre. Il ne possède rien que ses chevaux et ses chiens (sa famille), et en fait le minimum, oscillant entre le calme et l'aigreur. Il vit dans la sellerie et partage avec nous son hamac, son feu, ses casseroles. Tout respire la nonchalance et c'est bien agréable.
Familia Correa
De gauche à droite :
Cécile - Marc - Jan - Tane - Téo dans les bras d'Olga - Patricia, une amie de la famille.Jan est anglais mais a passé son enfance en Nouvelle Zélande. Olga est argentine de Buenos Aires. Après leurs voyages de jeunesse ils se sont installés sur l'île de Pâque. A l'époque une seule famille vivait à l' extérieur de la ville. Un vieux qui possèdait quelques vaches leur a proposé de travailler pour lui. Ils ont vécu cinq ans là, sans eau ni électricité, et leur premier enfant, Tané, est né sur l'île.Un jour, des avions inconnus se posent sur le petit aeroport de l'ìle et les habitants voient débarquer des centaines de techniciens et d'acteurs. Le tournage du film Rapa Nui, produit et dirigé par Kevin Costner va transformer l'île en profondeur. Pendant neuf mois la quasi totalité des habitants est employée à l'hébergement et au service de la production. Costner fait acheter et déterrer un à un les quelques 90 palmiers existants sur l'île pour les besoins de la scène finale où ils seront arrachés. Jan obtient une entrevue avec Kevin pour lui demander de faire venir le même nombre de noix de cocos à planter de la côte chilienne. Costner trouve l'idée bonne et accepte mais ne tiendra jamais parole. Des biens nouveaux apparraissent sur l'île: camionettes(l'île fait 15km dans sa plus grande longueur), télés, micro-ondes. Tout le monde est beau sur le tournage et les jeunes filles commencent à se prostituer. Puis la troupe repart comme elle était venue, laissant derrière elle des Moais géants de plastique devant lesquels les touristes s'extasient.Un décalage s'est fait et l'image de l'île, d'apres Olga, a changé pour toujours. Quant au film, ils ne l'ont pas vu, mais il raconte une histoire d'amour entre deux indigènes en temps de guerre entre les tribus.Jan et Olga achètent quelques terres au nord de Salta, à Vaqueros, et pendant deux ans construisent leur grande et agréable maison, en adobe. Dans ce laps de temps ils vivent dans le hangar qui sert aujourd'hui aux chèvres.Comme ils n'ont toujours pas l'électricité, Olga fait son repassage dans la rue en tirant les fils d'un lampadaire. Inti, leur deuxième enfant, nait à Salta. Au départ ils avaient cinq chèvres. Aujourd'hui ils en ont près de deux cents en comptant les cabritos. Le troisième enfant est né dans la maison, comme Olga l'avait toujours voulu. Radieuse, elle nous fait partager son sentiment de liberté à accoucher chez elle, dans cette maison qu'ils ont construite et dans laquelle l'enfant va vivre, l'impression d'avoir récupéré l'initiative, le droit, l'essence.Téo a maintenant pres de deux ans.C'est avec cette famille que nous avons passé la quinzaine, à traire et garder les chèvres (dédicace Sebichou), travailler dans le potager en échange de l'accueil et des repas partagés.Jan travaille chaque jour à la traite et aux fromages. Olga accueille des écoles pour faire découvrir aux enfants le potager, les ruches, l'humus, les arbres, et leur fait faire des petits pains dont nous nous empiffrons.Le travail de la terre est déprécié ici et notre présence prend sens, au moins par rapport aux enfants, parce qu'on témoigne d'un intérêt pour ce mode de vie.
30 septiembre 2005
Salta la linda / Salta la belle
Assis dans un parc on revient sur nos croustillantes aventures depuis Córdoba…
Le premier soir, asado / barbecue sur la terrasse, musica en vivo. Trois jeunes (flûtistes a bec et de pan, guitaristes, violonistes, percussionistes, chanteurs,... ) nous enduisent de folklore local et tout finit dans le vin et l'alegresse.
On rencontre pèle-mêle :
- trois super-chicas de buenos aires, Luciana, Lorena et Mariana, juristes en goguette avec qui on ira danser dans une discothèque russe en redressement fiscal (notre style fait des ravages, ici, mais elles nous doivent un cours de danse bresilienne, hein Marianna ?)
- un couple d'israéliens, Eitan et Merav, qui nous emmènent au marché d'artisanat et nous refilent 6 pages de bons plans dans les pays qu'on va traverser
- Sebastian qui travaille et dort à l'auberge et dont c'est l'anniversaire (gros repas entre tous...mmm les pizzas d'Eitan)
- et aussi plein d'autres avec qui on partages une soirée, un match ou juste quelques heures, suisses, catalans, canadiens, mexicains, americains, roumains, allemands, anglais... et argentins !
Luciana et Mariana
Merav et Eitan
Sebastian, Lorena, Serita et Cecile et Etchart Privado
(dedicace a Benoit L !)
Lorena, Mariana, Eitan et Marc
Vic (?), Daniel, Andreas, Lorena, Mariana, Eitan, Marc, Cecile, Luciana, Sebastian et Pablo
Petit panorama quand même :
- colibris et troupeaux de chèvres (mmmhh, le cabrito ! Difficile à digerer...)
- immenses champs de cactus
- neige au fond du tableau sur les hauteurs
- terres rouges, jaunes et vertes
- strates de rochers en diagonales, moines aux livres ouverts
Heureusement on partage ce calvaire avec Serita, l'anglaise d'origine indienne. Pour soigner nos estomacs meurtris et nos jambes tétanisées, au retour, on se fait une bonne ratatouille et les 1070 marches des escaliers qui montent au dessus de Salta.
Ah oui, le match !
Hier on a vu jouer La Boca, un des 15 clubs de Buenos Aires qui a des Hinchas / aficionados / supporters / fanatiques un peu partout dans le pays. Et même si le stade de Salta est petit, ça a fait du bruit quand ils ont mis le 5ème but à l'equipe paraguayenne de Montevideo pour la Copa SurAmerica ! Score final : 5-1 et feu d'artifice... Ils sont fous ces argentins.
derriere nous : Jorge !
Bife de chorizo, ou 500g de viande de boeuf......
22 septiembre 2005
Argentils
Chaque fois qu'on dit qu'on est français, c'est un sourire, une réaction positive.
- Oh ! Que lindo ! / Comme c'est mignon !
- Que lejo ! / Que c'est loin ! (regard rêveur)
Surtout dans les campagnes, la gentillesse et l'attention des gens nous surprennent. On prend le temps de nous répondre, on nous accompagne, on nous propose de nous ramener en voiture. On nous souhaite des tas de choses et tente de nous faire rencontrer d'autres gens.
Nous voilà de retour à Córdoba.
A la tombée de la nuit et sous un gigantesque drapeau argentin, on a droit au concert décousu mais sympa d'un big band amateur.
On est retournés à ce très bon resto dans lequel un serveur nous a repérés et nous soigne aux petits oignons. Vin de Mendoza, viandes grillées à crier, assortiments de légumes goûteux peu coûteux et desserts délicieux. On est reposés, il fait beau : depuis qu'on est revenu ici, on a une vision plus positive de la ville !
Aujourd'hui on passe la journée à écrire sur le blog dans un locutorio (espace d'ordinateurs et de cabines téléphoniques) rempli de joueurs en réseau sur GTA (dédicace à Carl !).
Dis-donc, qu'est-ce qu'elles sont jeunes les mamans en Argentine (15 ans ?)! Et dans la rue, il y a des petits boulots pour tous les âges. Les enfants jonglent ou distribuent des autocollants pour ramener quelques centavos... à qui ? On arrivera pas à s'y faire. Plus vieux on peut jouer de la guitare ou faire le rabatteur pour les restaurants.